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Werber, Bernard 
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Michael, Edmond et les autres thanatonautes devenus anges deviennent aujourd'hui des élèves-dieux. Vouloir explorer la mort, c'est fort. Vouloir être ange gardien, c'est audacieux, mais là, c'est carrément le rôle de Dieu que cette petite bande va devoir apprendre dans une école située en Olympe. Une école où, chaque matin, Atlas vous apporte sur son dos votre matériel de travail et où la prof avec la jupe un peu courte s'appelle Aphrodite. De quoi donner le ton d'une série de cours qui vont être autant d'enseignements sur les lois les plus essentielles à la gestion d'un monde. Werber s'éclate. Passé le triptyque des fourmis et du début des Thanatonautes, il se conforte dans un style d'écriture facile à lire (trop, si je puis me permettre), ménageant sans trop nous fatiguer un rien de suspense, toujours instruit mais sans être aussi impressionnant que dans ses premiers livres.
Ici, il utilise la télé-réalité dans une version théo-trash. On fréquente les dieux de l'Olympe, on va en cours avec eux, et à la fin de la journée, hop, c'est l'élimination pour un ou plusieurs personnages. Pas de larmes de crocodiles et c'est la mort (transformation en chimère) pour les perdants. Et là, pas question de traiter avec des inconnus. Mis à part les personnages werbériens, on traite avec Pierre et Marie Curie, Jules Verne, Saint-Ex, Victor Hugo et j'en passe. Ce beau linge vous suffit-il? L'idée de les placer là est très agréable mais leur utilisation laisse grandement à désirer. Ils sont sous-exploités et leur traits de caractère sont caricaturaux. C'est peut-être dû au formatage de ces récits qui font de Werber plus un bon vendeur qu'un bon écrivain. Plus un distributeur de scénarios tout faits qu'un créateur.
Oubliez le Werber des débuts, il s'agit maintenant d'un écrivain très commercial qui a vendu au diable tout son talent, en faisant semblant de n'avoir rien perdu.
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Cédric Blanchard
(15 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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8/1/2006
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Werber, Bernard
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Après avoir été des anges (L'empire des anges), Michael Pinson et ses comparses deviennent élèves-dieux. Jour après jour, les maîtres dieux (Poséidon, Héphaïstos, Athéna, Aphrodite...) se succéderont dans leurs salles de cours pour leur montrer à bien remplir cette nouvelle fonction. Pour ce faire, on met à leur disposition « Terre 18 », qui ressemble beaucoup à notre Terre mais qui est un autre monde, créé de toutes pièces par la classe, et où chaque élève dieu aura son peuple qu'il devra inspirer par les moyens directs et indirects dont il dispose (cataclysmes, rêves, etc.). À la fin de chaque cours, un ou plusieurs élèves sont éliminés à cause de leur manque d'efficacité – ou plus exactement de celui de leur peuple. S'instaure alors entre les élèves un climat de concurrence qui pourrait s'avérer très formateur...
Bernard Werber poursuit son histoire délirante en nous surprenant encore et toujours. Comme dans les livres précédents (Les thanatonautes, L'empire des anges), il aborde un sujet religieux dans une optique intellectuelle et plutôt badine, mais il ne manque pas de poser des questions et de faire des observations sur la condition humaine qui iront chercher le lecteur. Ainsi, Proudhon a fait de son peuple un peuple guerrier, cruel et conquérant (sur le modèle du rat), tandis que Pinson cherche à inspirer la paix, l'esprit de collaboration et le développement des arts et de l'esprit à son peuple (qui se réclame du dauphin). Or, les « hommes-rats » ne sème que la terreur et ne bâtissent rien sinon un empire, mais à la fin de chaque jour, Proudhon a une bonne note de la part des maîtres dieux, qui disent juger les élèves sur l'« efficacité » de leur peuple et non sur leurs valeurs morales.
Comme dans les livres précédents, aussi, les extraits de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu viennent alimenter notre réflexion.
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François Lavallée
(210 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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Édition : Albin Michel, 2004, 410 p.
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| | | Date :
3/1/2006
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Werber, Bernard
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À peine ai je achevé la lecture de ce livre que je tombe sur une mini-interview de l'auteur qui avoue dans Lire (octobre 2004) que cela fait 10 ans qu'il écrit le même livre et que c'est fantastique qu'il ait un public qui le suive fidèlement! Bon, ça va, Bernard Werber sait qu'il recycle toujours la même histoire : des hommes, des animaux, une pincée de philosophie saupoudrée de religion et de croyances diverses pour nous livrer sa vision de l'humanité et peut-être essayer de faire évoluer le lecteur!
Mais là, il atteint des sommets de fumisterie car il envoie ses personnages récurrents sur le mont Olympe et ceux-ci ont la dure responsabilité d'être des élèves dieu qui doivent apprendre à créer un élément minéral, un élément végétal, un animal, un homme, etc. Par ailleurs, dans leur classe, il y a d'autres élèves, dont Marilyn Monroe, Van Gogh, Gustave Eiffel, Mata Hari et même Simone Signoret. Bernard Werber a fait preuve d'une imagination pitoyable pour la création de chacune de ses vedettes. Je vous fais grâce de leur description!
Par son propre aveu, j'ai l'impression qu'il prend le lecteur pour un imbécile. Il est loin d'être un dieu de l'écriture, mais reste un roi des affaires financières, car ceci n'est que le premier tome d'une trilogie!
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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Édition : Albin Michel, ISBN : 2226154981
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| | | Date :
1/1/2005
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Livre(s) de Bernard Werber critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 15767 visiteur(s)
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